- Nederlands
- Français
Update camps d'été

Concrètement, nous voulons offrir à tous les Aspimo la possibilité de rejoindre deux camps contigus cet été ; camp 1 + 2 ou camp 3 + 4. Comme ça, ils peuvent acquérir deux fois plus d'expérience et nous pouvons les préparer encore mieux à leur croissance chez les Pionniers.
Nous avons vérifié cette façon de travailler avec les experts sur le terrain, et les mesures corona imposées le permettent pleinement. Les volontaires et les participants plus âgés ont la permission explicite de faire plusieurs camps l'un après l'autre, sans période de quarantaine entre les deux.
Veuillez noter qu'il s'agit d'une offre et pas d'une obligation. Ton Aspimo ne peut rejoindre qu'un seul camp ? Pas de problème !
GROUPES A RISQUES EN PÉDIATRIE
Cette liste a été réalisée avec soin après consultation de diverses associations professionnelles et organisations spécialisées dans le domaine de la pédiatrie.
Nous tenons à souligner qu’elle a pour objectif de servir de ligne directrice. Il est donc possible d’y déroger s’il existe un motif raisonnable, en concertation avec le médecin traitant du patient. Cette liste n'est pas non plus exhaustive. Son application relève de la responsabilité du médecin traitant après discussion avec le patient, ses parents et/ou les soignants impliqués.
Cette liste se veut une aide à la décision d’autoriser les enfants à rentrer - ou non - au camp
REMARQUES GÉNÉRALES
- Il est conseillé aux enfants traités par des corticostéroïdes à haute dose, c'est-à-dire > 20mg/j de prednisolone (ou > 0,5mg/kg/j pour les enfants de < 40kg) de ne pas aller à l'école.
- Les enfants sous traitement comprenant des médicaments immunosuppresseurs et les enfants atteints de maladies chroniques graves : à discuter avec le médecin traitant.
- Tout comme le reste de la population et tel que demandé par le Conseil National de Sécurité, les enfants atteints d'une maladie chronique et autorisés à aller à l'école doivent suivre strictement les directives concernant les mesures d’hygiène, le respect de la distanciation sociale et le port du masque buccal (selon leur âge).
- Les personnes vivant sous le même toit que les patients à risque sont autorisés à travailler/aller à l'école, à condition, de respecter strictement les mesures d'hygiène reprises ci-dessus. Dès qu'un membre de la maisonnée présente des symptômes de maladie, il est nécessaire de prendre contact avec un médecin et d’appliquer les mesures d'isolement décrites par Sciensano.
PNEUMOLOGIE/MUCOVISCIDOSE
NON :
- Le patient atteint de mucoviscidose ou le patient ayant des bronchiectasies non liées à la mucoviscidose, et dont la maladie n’est pas sous contrôle (c'est-à-dire VEMS-1 < 60 %, dégradation rapide, > 3 exacerbations par an, dépendance à une oxygénothérapie)
- Les enfants sous traitement d'entretien avec de corticostéroïdes à haute dose (voir REMARQUES GÉNÉRALES)
- L’asthme sévère non contrôlé ayant besoin de stéroïdes oraux et/ou de produits biologiques
- Les enfants soumis à une oxygénothérapie chronique et/ou à une ventilation (non) invasive
- Les enfants présentant des anomalies congénitales des voies aériennes ou des poumons n’étant pas contrôlées.
LES TROUBLES IMMUNITAIRES PRIMAIRES
NON:
- Les enfants ayant un déficit immunitaire combiné sévère, c'est-à-dire un (S)CID ou une lymphopénie sévère (CD4 < 200)
- Les enfants ayant un déficit immunitaire et une insuffisance respiratoire sévère (voir pneumologie)
- Les enfants immunodéficients qui doivent recevoir ou qui ont bénéficié d’une greffe de cellules souches ou d’une thérapie génique il y a moins d'un an, ou plus selon la durée de l’immunosuppression.
- Les autres déficits immunitaires, à savoir la maladie granulomateuse chronique (CGD), la lymphohistiocytose hémophagocytaire familiale (HLH), les maladies congénitales auto- inflammatoires (sauf FMF), le syndrome de Down avec un déficit immunitaire, les déficits immunitaires avec dysrégulation immunitaire active* (LRBA, NFKB1, NFKB2, STAT3 GOF, IRAK4, MyD88, STAT2, ...).
* C'est-à-dire une poussée auto-immune ou auto-inflammatoire au cours de l’année écoulée ou un traitement par immunosuppresseurs récemment débuté
- Tous les patients ayant un déficit immunitaire pour lesquels le médecin traitant a requis de ne pas aller à l’école ou au travail.
CARDIOLOGIE
NON:
- Après transplantation cardiaque
- En cas d’hypertension pulmonaire
- En cas d'insuffisance cardiaque grave
ENDOCRINOLOGIE
OUI:
- Peuvent retourner à l’école : les enfants diabétiques, les enfants sous thérapie de substitution surrénalienne (hyperplasie congénitale des surrénales, insuffisance surrénalienne)
NEPHROLOGIE
- NON:
- Enfants recevant des corticostéroïdes à haute dose (voir remarques générales)
- Enfants qui ont reçu du rituximab ou de l’eculizumab au cours des 6 dernières semaines ou qui devraient recevoir ce traitement dans les semaines à venir.
- APRES CONSULTATION avec le médecin/spécialiste traitant
- Enfants sous traitement comprenant des médicaments immunosuppresseurs
- Enfants sous traitement par dialyse ou plasmaphérèse
- Enfants chez lesquels un syndrome hémolytique et urémique atypique a été diagnostiqué
- Enfants atteints d’un syndrome néphrotique récurrent ou cortico-dépendant.
- Enfants ayant reçu du rituximab ou de l’eculizumab au cours de la dernière année mais antérieurement aux 6 dernières semaines (cf point supra).
RHUMATOLOGIE
- NON:
- Enfants sous corticothérapie à haute dose (voir REMARQUES GÉNÉRALES)
- OUI:
- Enfants atteints d’une maladie rhumatismale et recevant les traitements suivants :
- Hydroxychloroquine (PlaquenilÒ), méthotrexate (LedertrexateÒ, MetojectÒ), mycophénolate mofétil (CellceptÒ), cyclosporine, tacrolimus (Advagraf®, Prograft®) et azathioprine (ImuranÒ).
- Médicaments biologiques comme les inhibiteurs de TNFα (EnbrelÒ, HumiraÒ, infliximab), OrenciaÒ, inhibiteurs de l’IL-1 (AnakinraÒ, IlarisÒ), inhibiteurs de l’IL-6 (RoactemraÒ), inhibiteurs des JAK (OlumiantÒ, XeljanzÒ), rituximab.
GASTRO-ENTEROLOGIE
- NON:
- Les enfants sous corticothérapie à haute dose (voir REMARQUES GÉNÉRALES)
- OUI:
- Les enfants sous un seul médicament immunosuppresseur en situation stable (en rémission)
- APRES CONSULTATION avec le médecin/spécialiste traitant
- Les enfants sous traitement comprenant des médicaments immunosuppresseurs
NEUROLOGIE
- NON :
- Les enfants sous oxygénothérapie chronique et/ou ventilation non-invasive.
- Les enfants sous corticothérapie à haute dose (voir REMARQUES GÉNÉRALES)
- ! Ce sont souvent des enfants atteints de multiples pathologies pour lesquels la consultation auprès d’un neuropédiatre est recommandée
HEMATO-ONCOLOGIE
- NON :
- Les enfants en phase de traitement intensif ou durant une certaine période après une greffe de cellules souches allogéniques (+/- 12 mois ou plus selon la durée de l’immunosuppression).
- OUI :
- Tous les autres enfants, y compris les enfants ayant une LLA sous traitement d’entretien, les enfants sous thérapie par Glivec, Hydrea etc… Le médecin traitant peut être consulté au cas par cas et peut déroger au principe général chez certains enfants atteints de comorbidités.